L’adolescence,who i am today essay cause essay comme chacun le sait, est une période particulière de la vie; c’est un passage entre le monde de l’enfance et le monde adulte, souvent difficile à vivre pour l’adolescent comme pour ses parents qui doivent continuellement s’adapter à l’évolution de leur jeune qui n’est plus un enfant mais pas encore un adulte.
L’adolescence est un moment sensible de la vie qui s’avère propice aux passages à l’acte. On entend par « passage à l’acte » le fait de passer à un acte qui dit quelque chose d’une souffrance impossible à nommer.
La plupart des passages à l’acte sont une façon d’exprimer un mal-être impossible à dire en mots pour l’adolescent qui se manifeste alors dans un excès de débordement acté.
Ce peut être une tentative who i am today essay cause essay de suicide, des prises de drogues, des conduites à risque (conduire en état d’ébriété avancé, conduire très vite, avoir une sexualité non protégée), des fugues, des comportements compulsifs (alimentaires, sexuels), des automutilations, des scarifications, des comportements agressifs et violents envers les autres, des troubles du comportement alimentaire comme la boulimie et l’anorexie et bien entendu toutes les autres causes de souffrance morale propre à chacun.
C’est à cette période de la vie que l’adolescent a ce que l’on appelle des « conduites ordaliques », c’est-à-dire des conduites où il va frôler la mort pour se sentir vraiment exister.
Je rencontre aussi en consultation beaucoup d’adolescents qui souffrent en silence. Il est important de prendre très au sérieux des symptômes tels que l’excès de timidité, l’isolement, le renfermement sur soi, des somatisations récurrentes qui traduisent un mal-être chez l’adolescent.
Je suis convaincue qu’une des principales difficultés existentielles de l’adolescent dans notre société est qu’il se trouve dans un monde où les possibles sont multiples dans différents domaines, ce qui peut être très angoissant pour ce jeune qui a de plus en plus de difficultés à faire des choix et donc à apprendre à renoncer.
Comment alors faire naître le désir si fondamental à la prise de sens ?
La psychothérapie de l’adolescent est le plus souvent une thérapie de soutien c’est à dire qu’elle n’a pas pour objet de travailler sur la structure profonde car l’adolescent est déjà en plein remaniement psychique.
Je propose à l’adolescent une écoute attentive et bienveillante qui ne juge pas son ambivalence, ses paradoxes et son mal être.
Il a besoin avant tout d’être accueilli et accepté dans toute sa complexité avec parfois sa posture opposante et rebelle.
Pour l’adolescent, le réel est très présent, c’est pourquoi l’on travaille ensemble sur ce qu’il vit dans son quotidien familial, amical et scolaire.
Il est fondamental d’instaurer une relation de sincérité et de confiance car il existe de nombreux enjeux dans « l’ici et maintenant » d’une séance de thérapie.
Je m’applique à trouver un « canal de connexion » entre nous dès la première rencontre et nous prenons ensemble tout le temps nécessaire pour ce faire.
Dans le cas de l’adolescent en difficulté scolaire, pour celui qui a perdu le goût d’apprendre, celui que le système scolaire a laissé pour compte, seul, livré à sa désespérance, à son sentiment d’exclusion ou de rejet, je propose un soutien psychopédagogique qui utilise les concepts de la Pédagogie Positive et des outils de remédiation cognitive.
Ensemble nous posons un éclairage sur tout ce qui « tient » encore dans sa vie de collégien ou de lycéen et nous évoquons tous ses talents, tout ce à quoi il s’intéresse, ce qui le porte encore à se lever tous les matins, à franchir la porte de son établissement …
Dans cet espace contenant et sécure, l’adolescent retrouve peu à peu la confiance en soi, l’estime de soi si mises à mal jusqu’à lors et les apprentissages peuvent reprendre alors du sens, au service de lui – même et de son avenir !
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